L’ANJOU D’ANTAN

“La vie sociale, culturelle et festive a une place importante dans cette région où il fait bon vivre en 1900 : les guinguettes, les sorties sur le vapeur l’Hirondelle, le dancing de l’Alcazar, les fouées ou les pommes tapées, sans oublier l’incontournable boule de fort, tout est bon pour faire la fête. L’Anjou est une région séduisante, où l’on goûte toujours la “douceur angevine” chère à Du Bellay”.
Près de 400 cartes postales du début du XXe siècle témoignent de la richesse du passé de l’Anjou, racontée par Jeanne Duval-Le Goff. Vaste territoire au patrimoine riche et ancien, l’Anjou est particulièrement prospère en 1900. La révolution industrielle lui permet de développer ses ardoisières autour d’Angers et ses manufactures, notamment le textile à Cholet. Le commerce est facilité par les transports fluviaux et par l’arrivée plus récente du chemin de fer.
Pourtant, la région est loin de perdre son terroir : le vin d’Anjou et le cointreau s’exportent, les cavalcades commémorent l’époque où les rois venaient se reposer le long de la Loire et le Cadre noir de Saumur continue de former des cavaliers d’élite.